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On 23, avr 2013 | No Comments | In | By Vincent

Feuilleton 13h : Pêcheurs au long cours

Feuilleton en 5 parties tourné avec Nicolas Chateauneuf pour le 13h de France 2.   Montage Nicolas Titonel!!

A Saint-Malo, l’usine flottante, qui traque le merlan bleu dans l’Atlantique Nord, attend de larguer les amarres pour sa prochaine campagne.

A l’intérieur de l’unique chalutier européen de ce type, tout – cabines, coursives, douches – est petit et étroit

Le Joseph Roty II, de la Compagnie des pêches de Saint-Malo, écume par périodes de 45 jours, les eaux froides de l’Atlantique Nord – entre les îles Féroé (Danemark) et la mer d’Irlande – pour pêcher les bancs de merlan bleu jusqu’à des vents de force 9 ou 10 (1OO km/heure environ). Ce poisson pélagique, qui se déplace entre 300 et 800 mètres de profondeur, sert de matière première pour la fabrication du surimi.

Sur le pont régulièrement inondé par d’immenses paquets de mer et balayé par des vents glacés, les marins supervisent la mise à l’eau et la remontée du gigantesque chalut d’une capacité de 150 tonnes.

Les merlans bleus prisonniers sont pompés vers l’usine du navire, qui fonctionne 24 heures sur 24, pour y être automatiquement parés et filetés.

La pulpe obtenue y est lavée à plusieurs reprises grâce aux quelque 200 à 300 tonnes d’eau douce produites à bord, puis essorée afin de ne conserver que les protéines qui constituent le surimi-base. Surgelé, celui-ci est stocké à la main dans les cales du bateau, à moins 30 degrés, avant d’être déchargé et transformé en bâtonnets dans des usines à terre.

Après la rénovation du navire en 2004, « la capacité de production de l’usine est passée à 50 tonnes par jour, et il faut 3,5 kilos de merlan pour produire 1 kg de surimi-base »

A raison de 84 heures de travail par semaine – à un rythme de six heures de travail suivies de six heures de repos, sept jours sur sept -

Interne à France 2. Copyright © France 2

JRI 2004

 

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